La grève qui, au printemps, a empêché les trains de fonctionner correctement deux jours sur cinq n'a pas empêché les particuliers qui en avaient besoin de voyager dans toute la France. Les opérateurs de cars longue distance ont largement profité du mouvement social à la SNCF, relève l'Arafer, l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières. Le rapport montre que les cars libéralisés par l'alors ministre de l'Économie ont connu un bond de 43% du nombre de passagers transportés ! Cela représente 2,4 millions de voyageurs rien que pour le deuxième trimestre.
C'est tout simplement le meilleur trimestre pour les opérateurs depuis 2015 et la libéralisation de ce moyen de transport. Et ce, aussi bien pour la fréquentation que pour le chiffre d'affaires, qui s'est hissé à hauteur de 36,2 millions d'euros hors taxe (soit une progression record de 40% par rapport à l'an dernier à la même époque). Chez Flixbus, on a observé une progression des réservations à 60% en moyenne sur l'ensemble du réseau. Le chiffre est de 50% chez Ouibus, filiale de… la SNCF. Le taux de remplissage chez cet opérateur a progressé de 10 points sur la période, soit 75% en moyenne.
Mais la grève n'a pas tout fait. L'Arafer écrit en effet que l'effet du mouvement social à la SNCF n'a été qu'un « facteur de croissance supplémentaire » sur un marché qui s’inscrivait déjà dans une tendance nette au développement depuis la fin de l'année dernière. Le taux d'occupation chez les trois principaux opérateurs (Isilines, Flixbus et Ouibus) a été de 61%, tandis que le revenu au kilomètre est de 1,3 euro hors taxe ; la recette au kilomètre par passager atteint le nouveau record de 5,1 centimes d’euro.
C'est tout simplement le meilleur trimestre pour les opérateurs depuis 2015 et la libéralisation de ce moyen de transport. Et ce, aussi bien pour la fréquentation que pour le chiffre d'affaires, qui s'est hissé à hauteur de 36,2 millions d'euros hors taxe (soit une progression record de 40% par rapport à l'an dernier à la même époque). Chez Flixbus, on a observé une progression des réservations à 60% en moyenne sur l'ensemble du réseau. Le chiffre est de 50% chez Ouibus, filiale de… la SNCF. Le taux de remplissage chez cet opérateur a progressé de 10 points sur la période, soit 75% en moyenne.
Mais la grève n'a pas tout fait. L'Arafer écrit en effet que l'effet du mouvement social à la SNCF n'a été qu'un « facteur de croissance supplémentaire » sur un marché qui s’inscrivait déjà dans une tendance nette au développement depuis la fin de l'année dernière. Le taux d'occupation chez les trois principaux opérateurs (Isilines, Flixbus et Ouibus) a été de 61%, tandis que le revenu au kilomètre est de 1,3 euro hors taxe ; la recette au kilomètre par passager atteint le nouveau record de 5,1 centimes d’euro.